Histoire du Rugby Club Sorguais
La commune de Sorgues doit son nom au pont qui enjambe la principale branche de la Sorgues à l'embouchure du Lauzet, de la Mède et de l’Ouvèze. D'abord en bois, il est reconstruit en pierres au XIème siècle. Villam sorgam prend alors le nom de Pons Sorgie, Pons-de-Sorgo en provençal. La première construction est en forme de dos d’âne surmonté d’une croix. Elle inspire les armoiries de la Ville (D’azur au pont d’argent à trois arches, maçonné de sable, supportant une croix d’argent, le tout sur une rivière ondée d’argent et de sinople).
À partir d’une base de données de plusieurs milliers de documents précieusement archivés par Robert DEYMIER, un travail de sélection a permis de réaliser ce site qui nous fait revisiter le passé de Sorgues.
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, José Sanchez, Olivier de Villèle et Monique Bélanger. Ordre du jour : Philo-Sorgues du 14 février. Conférence du 7 mars. Sacem. Polar compte-rendu. Politzer-Pasquini. Dates Pôle Culturel 2014-2015. Suggestions de conférences. Prochaine réunion. Adhésions.
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon, José Sanchez, Rémy Pètre, Olivier de Villèle et Monique Bélanger.
Ordre du jour : Philo-Sorgues novembre et décembre. Veillée du 3 janvier. Polar. Programme 2014. Photocopies gratuites. « Cachets » aux conférenciers. Adhésions. Bilan financier. Prochaine réunion.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88 Courriel : societe
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon, José Sanchez, Dominique De Sogus et sa maman, Olivier de Villèle et Monique Bélanger.
Ordre du jour : Conférence Coupon annulée. Conférence d’octobre. Conférence de novembre. Demande de subvention. Demande de photocopies gratuites. Suggestions d’adhérents. Prochaine réunion. Cotisation.
Conférence Coupon annulée
La dégradation de l’état de santé de Me Henri Coupon ne lui a pas permis de faire sa conférence le vendredi 4 octobre. Néanmoins son livre « La Croix et l’Épée » est disponible au prix de 22 €. Il suffit de le réserver et de le prendre lors d’une de nos conférences. Il traite des difficultés rencontrées par le deuxième pape avignonnais Jean XXII.
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon, José Sanchez, Olivier de Villèle et Monique Bélanger.
Ordre du jour : Conférences d’octobre 2013. Conférence du 4 novembre. Conférence du 18 avril 2014. Demande de subvention au Lions club. Prochaine réunion. Cotisation.
Compte-rendu Philo-Sorgues du 24 mai 2013
Ce dernier vendredi, dans le cadre des soirées Philo-Sorgues organisées par la Société Littéraire, avec Pierre Pasquini, tel était le thème proposé.
Il convient d’entrée de jeu, de dévoiler ce que recouvre le terme de fraternité. A l’évidence, originellement, il s’agit du lien unissant deux enfants issus d’une même mère. Dans le meilleur des cas l’on y suppose que vont de pair bonne entente, absence de conflits, voire complicité ! Las ! Caïn et Abel en ont apporté le démenti. Ce lien familial peut être le ciment d’une attitude défensive vis-à-vis d’éventuelles agressions de groupes familiaux extérieurs : l’universalité de la notion de fraternité ne parait donc pas aller de soi. Historiquement, lors de la Révolution, la notion de fraternité est apparue comme l’extension à l’ensemble de la société des droits et devoirs d’assistance liant les compagnons d’une même corporation.
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon et Monique Bélanger. Ordre du jour : Prochaines conférences. Recherches de conférences futures. Rencontre écrivains suédois. Prochaine réunion.
- Philo-Sorgues : « La fraternité à l’épreuve des femmes »
vendredi 24 mai à 19 h, à l’Espace du Moulin
avec Pierre Pasquini.
(Mme Bérengère Kolly a un empêchement : grossesse délicate…)
« La fraternité est une notion clé de la pensée et des institutions politiques françaises. Notion révolutionnaire, intimement liée à la construction de la démocratie, elle en révèle pour cette raison les mécanismes. Sur ce point, la fraternité devient d'autant plus intéressante lorsqu'elle est envisagée du point de vue des femmes, et du point de vue des soeurs. Car si la notion s'entend universelle, elle reste rattachée au masculin. Elle se révèle ainsi dans toute son ambiguïté et sa complexité, entre promesse et exclusion démocratique. »
Pour ceux qui le désirent, à 20 h 30, partage d’un repas tiré du sac pour poursuivre la discussion.
- Conférence : « Rosa Bordas, rouge du midi »
Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, Conseil général de Vaucluse
Le Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, propriété du Conseil général de Vaucluse, s'est engagé, depuis 2011, dans un programme de recherche Indochine de Provence, le silence de la rizière, qui vise à produire de la connaissance historique sur un pan méconnu de l'histoire de notre département : les itinéraires d'exil des Indochinois en Vaucluse de 1939 à 1950.
Dès octobre 1987, à mon initiative, s’était constitué un comité pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française(1).Il était composé des membres suivants : Maryse Bouix, présidente et, par ordre alphabétique des patronymes, Martine Aberlin, Patrick Aberlin, Vincent Borreda, Odette Bracci, Huguette Bywalec, Raymond Chabert, Émilienne Corréard, Pascal Dujardin, Jacqueline et Pierre Eynaud, Mireille Fraysse, Jacqueline Nertz, Yves Poquet, Yvette Ricca, Christiane Roche, Robert Silve. Lucien Mestre, alors animateur permanent de la Maison des Jeunes, planifiait les actions de chacun.
Parmi les participants, certains choisissaient de consulter les documents d’archives municipales et départementales, d’autres faisaient appel à la mémoire véhiculée. La conceptrice de ce livre fut Maryse Bouix, nous lui devons bien des recherches aux archives départementales, la mise en page et la rédaction de nombreux chapitres.
La majorité du groupe n’avait jamais imaginé écrire pour l’histoire et, sans les connaissances de cette universitaire et sa capacité à coordonner les écrits, le résultat obtenu n’aurait pas eu cette qualité de sérieux.
Nous avions obtenu de monsieur Marin, maire de Sorgues, l’assurance d’une aide à la publication. Malheureusement, aux élections municipales de 1989, l’équipe en place fut battue. Nous comprîmes rapidement que nous ne pouvions rien attendre des nouveaux élus, d’autant plus que la personne déléguée à la culture, après nous avoir retenu pendant plusieurs jours le manuscrit, nous adressa un pli précisant que l’on pouvait dégager simplement quelques informations à l’usage des écoles maternelles.
Nous avions un défi à relever : nous avons décidé de vendre la future brochure par souscription. Nous nous sommes transformés en voyageurs de commerce et nous sommes allés démarcher auprès nos concitoyens, madame Ricca visita chaque habitant de la rue des Remparts… La réussite dépassa nos espérances : nous avions vendu sept cents exemplaires, l’impression pouvait se réaliser !
Raymond Chabert
(1)Source : "Les Études Sorguaises" – première publication – "Sorgues au temps de la Révolution" – avant-propos – 1989