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Histoire du Rugby Club Sorguais

Société littéraire de Sorgues

Fondée le 1 avril 1832 par Jean Joseph Ducrès

Compte-rendu de la conférence du vendredi 4 novembre 2011

« L’IMPASSE ISLAMIQUE » par Hamid ZANAZ

Sous l’égide de la SLS, Hamid Zanaz, ancien professeur de philosophie à l’Université d’Alger, s’est fait le brillant apôtre (le terme le fera sourire !) de la laïcisation des pays arabes. Alors que le « printemps arabe » avait fait naître les plus grands espoirs des démocrates, les premiers pas des peuples libérés de la tyrannie théocratique laissent craindre le pire (Tunisie, Libye…).

En effet, les hésitations du monde arabe entre la modernité et la Tradition qu’impose le Coran privent le citoyen des droits universellement reconnus comme les plus élémentaires (liberté de conscience, de pensée, statut d’égalité entre l’homme et la femme… etc). Les responsables des états arabes cherchent à s’assurer la tranquillité en se raccrochant à la « charia », plus ou moins ouvertement, quitte à aggraver le retard politique et culturel hérité des périodes d’asservissement. Seul, le président Bourguiba a décidé que « les traditions doivent s’adapter à la modernité » et a œuvré dans cet esprit.

Les intellectuels occidentaux, pour la plupart, se taisent de peur d’être taxés de racisme, d’islamophobie, condamnés pour incitation au désordre, voire menacés physiquement comme en témoignent des incidents récents. Car, comme l’affirme un proverbe hongrois : « Si tu tiens à recevoir des coups, il suffit de dire la Vérité ».

Adresse courriel : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
tél. : 04.90.39.10.88 / 06.78.26.56.16

Les travailleurs indochinois M.O.I.

Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, Conseil général de Vaucluse

Le Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, propriété du Conseil général de Vaucluse, s'est engagé, depuis 2011, dans un programme de recherche Indochine de Provence, le silence de la rizière, qui vise à produire de la connaissance historique sur un pan méconnu de l'histoire de notre département : les itinéraires d'exil des Indochinois en Vaucluse de 1939 à 1950.

En temps de guerre

Mairie de Sorgues

L'aventure des Etudes Sorguaises


Dès octobre 1987, à mon initiative, s’était constitué un comité pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française(1).Il était composé des membres suivants : Maryse Bouix, présidente et, par ordre alphabétique des patronymes,  Martine Aberlin, Patrick Aberlin, Vincent Borreda, Odette Bracci, Huguette Bywalec, Raymond Chabert, Émilienne Corréard, Pascal Dujardin, Jacqueline et Pierre Eynaud, Mireille Fraysse, Jacqueline Nertz, Yves Poquet, Yvette Ricca, Christiane Roche, Robert Silve. Lucien Mestre, alors animateur permanent de la Maison des Jeunes, planifiait les actions de chacun.

Parmi les participants, certains choisissaient de consulter les documents d’archives municipales et départementales, d’autres faisaient appel à la mémoire véhiculée. La conceptrice de ce livre fut Maryse Bouix, nous lui devons bien des recherches aux archives départementales, la mise en page et la rédaction de nombreux chapitres.

La majorité du groupe n’avait jamais imaginé écrire pour l’histoire et, sans les connaissances de cette universitaire et sa capacité à coordonner les écrits, le résultat obtenu n’aurait pas eu cette qualité de sérieux.

Nous avions obtenu de monsieur Marin, maire de Sorgues, l’assurance d’une aide à la publication. Malheureusement, aux élections municipales de 1989, l’équipe en place fut battue. Nous comprîmes rapidement que nous ne pouvions rien attendre des nouveaux élus, d’autant plus que la personne déléguée à la culture, après nous avoir retenu pendant plusieurs jours le manuscrit, nous adressa un pli précisant que l’on pouvait dégager simplement quelques informations à l’usage des écoles maternelles.

 

Nous avions un défi à relever : nous avons décidé de vendre la future brochure par souscription. Nous nous sommes transformés en voyageurs de commerce et nous sommes allés démarcher auprès nos concitoyens, madame Ricca visita chaque habitant de la rue des Remparts… La réussite dépassa nos espérances : nous avions vendu sept cents exemplaires, l’impression pouvait se réaliser !

 

Raymond Chabert

(1)Source : "Les Études Sorguaises" – première publication – "Sorgues au temps de la Révolution" – avant-propos – 1989