Histoire du Rugby Club Sorguais
La commune de Sorgues doit son nom au pont qui enjambe la principale branche de la Sorgues à l'embouchure du Lauzet, de la Mède et de l’Ouvèze. D'abord en bois, il est reconstruit en pierres au XIème siècle. Villam sorgam prend alors le nom de Pons Sorgie, Pons-de-Sorgo en provençal. La première construction est en forme de dos d’âne surmonté d’une croix. Elle inspire les armoiries de la Ville (D’azur au pont d’argent à trois arches, maçonné de sable, supportant une croix d’argent, le tout sur une rivière ondée d’argent et de sinople).
À partir d’une base de données de plusieurs milliers de documents précieusement archivés par Robert DEYMIER, un travail de sélection a permis de réaliser ce site qui nous fait revisiter le passé de Sorgues.
Présents : Raymond Chabert, Olivier de Villèle, Odette Lagrèze, Maryse Miquel, Jean Spinardi .
Ordre du jour : Téléthon – Polar – Conférences – Veillée –finance - Rappel calendrier.
PROPOSITION DE PARTICIPATION AU TÉLÉTHON : Cette proposition n’est pas retenue.
POLAR :
- À l’occasion du 30e anniversaire de cette manifestation, la Ville offre une pièce policière « Un petit crime et l’addition» qui sera donnée au Pôle Culturel le vendredi soir.
- Le samedi projection de deux films de Philippe CARRESE –CASSOS & LIBERATA
- L’exposition « Sang d’encre tout le crime en Vaucluse au temps de la guillotine » prêtée par les archives départementales sera présentée pendant une semaine dans le hall du Pôle culturel. Elle sera commentée par une archiviste, des précisions seront données plus tard pour la date et l’heure de la visite commentée.
- Participants : Philippe CARRESE écrivain & cinéaste, Patrick BARD écrivain & photographe de presse,
Marc BOULANGER, journaliste,
Roger MARTIN, ancien professeur de lettres au lycée Charles Doche à Pernes et écrivain.
- Hébergement : le réalisateur (il semble venir seul) sera logé à l’Hôtel d’Entraigues ; Patrick Bard & son épouse chez Roger Martin et Marc Boulanger chez Raymond Chabert.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88
Courriel : societe
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon, Olivier de Villèle, Denis Soulier.
Ordre du jour : Philo-Sorgues du 15 juin. Conférence du 6 juillet : annulée. Divers. Conférences futures. Prochaine réunion.
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Danièle Tonon, Monique Bélanger, Olivier de Villèle.
Ordre du jour : Philo-Sorgues du 15 juin. Conférence du 6 juillet. Conférence sur l’Espagne le 4 mai. Conférences à venir. Réservation salles. Divers. Quinzaine littéraire à la médiathèque. Conférences possibles. Prochaine réunion.
Société littéraire de Sorgues Fondée le 1 avril 1832 par Jean Joseph Ducrès
La Mémoire Italienne
Vendredi soir 6 avril, la Société Littéraire réunissait ses amis à la salle Versepuy. Au cours de la soirée Mme Colette Guyot, professeur agrégé d’histoire et de géographie, nous a évoqué « la mémoire italienne » de l’émigration vers la Savoie et la Provence de la fin du XIXe siècle à nos jours. Ce sont essentiellement des facteurs démographiques et économiques qui ont poussé des millions d’Italiens à quitter leur patrie avec l’espoir de lendemains heureux. Courageux, laborieux, aptes à de nombreux métiers, ils ont souvent dû, à leur arrivée, se contenter des tâches que refusaient les autochtones. Nos forêts conservent encore les traces des nombreuses implantations des charbonniers piémontais. Il est malheureusement arrivé que de sérieux affrontements opposent immigrés italiens aux ouvriers locaux. Un voile pudique continue à occulter les nombreuses victimes des incidents des Salins du Midi et d’Aigues-Mortes dans la dernière décennie du XIXe siècle. En plus de l’importante contribution de l’immigration italienne à l’économie nationale, on ne peut oublier leur apport culturel en évoquant les noms de Vincent Scotto et d’Yves Montand. Le public a été particulièrement sensible à l’excellence de la présentation iconographique qui accompagnait la conférence. Nous en remercions sincèrement Gérard Guyot.
Adresse courriel :
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88
Courriel : societe
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, Olivier de Villèle, Denis Soulier, Danièle Tonon, Monique Bélanger.
Ordre du jour : Philo-Sorgues, Conférence du 6 avril, Espagne, Mokkedem, Lions, Hamid Zanaz, Semprun, Villes s/Auzon, Cotisation, Prochaine réunion.
- PHILO-SORGUES
Vendredi 16 mars à 19 h à la salle Versepuy, Espace du Moulin.
« Le malentendu » avec Pierre Pasquini.
Partage facultatif d’un repas tiré du sac à 20h30.
« S’il suffisait de s’expliquer après un malentendu pour que tout s’éclaircisse, beaucoup de conflits seraient faciles à résoudre. Mais il arrive que l’explication, loin de résorber le malentendu, l’aggrave. C’est qu’il y a des raisons pour lesquelles on « entend mal », qui ne se réduisent pas à un problème de communication. »
« La mémoire italienne en France » un siècle d’immigration en Provence et en Savoie 1870-1970
Vendredi 6 avril à 19 h à la salle Versepuy, Espace du Moulin.
Conférence présentée par Colette et Gérard GUYOT avec vidéo-projection.
Partage facultatif d’un repas tiré du sac à 20h30.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88 Courriel : societe
Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Colette Daumas, Monique Bélanger.
Ordre du jour : Philo-Sorgues, Polar, Livres de Colette Daumas, Publication de Pierre Daum, « Lire Ensemble », Cotisation, Prochaine réunion.
PHILO-SORGUES
Vendredi 17 février à 19 h à la salle Versepuy, Espace du Moulin. « L’estime de soi » avec Pierre Pasquini. Partage facultatif d’un repas tiré du sac à 20h30.
Vendredi 24 février à 18 heures au Pôle Culturel CINE-PHILO-SORGUES : « Little Miss Sunshine ». Le film sera suivi d’une discussion.
Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, Conseil général de Vaucluse
Le Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, propriété du Conseil général de Vaucluse, s'est engagé, depuis 2011, dans un programme de recherche Indochine de Provence, le silence de la rizière, qui vise à produire de la connaissance historique sur un pan méconnu de l'histoire de notre département : les itinéraires d'exil des Indochinois en Vaucluse de 1939 à 1950.
Dès octobre 1987, à mon initiative, s’était constitué un comité pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française(1).Il était composé des membres suivants : Maryse Bouix, présidente et, par ordre alphabétique des patronymes, Martine Aberlin, Patrick Aberlin, Vincent Borreda, Odette Bracci, Huguette Bywalec, Raymond Chabert, Émilienne Corréard, Pascal Dujardin, Jacqueline et Pierre Eynaud, Mireille Fraysse, Jacqueline Nertz, Yves Poquet, Yvette Ricca, Christiane Roche, Robert Silve. Lucien Mestre, alors animateur permanent de la Maison des Jeunes, planifiait les actions de chacun.
Parmi les participants, certains choisissaient de consulter les documents d’archives municipales et départementales, d’autres faisaient appel à la mémoire véhiculée. La conceptrice de ce livre fut Maryse Bouix, nous lui devons bien des recherches aux archives départementales, la mise en page et la rédaction de nombreux chapitres.
La majorité du groupe n’avait jamais imaginé écrire pour l’histoire et, sans les connaissances de cette universitaire et sa capacité à coordonner les écrits, le résultat obtenu n’aurait pas eu cette qualité de sérieux.
Nous avions obtenu de monsieur Marin, maire de Sorgues, l’assurance d’une aide à la publication. Malheureusement, aux élections municipales de 1989, l’équipe en place fut battue. Nous comprîmes rapidement que nous ne pouvions rien attendre des nouveaux élus, d’autant plus que la personne déléguée à la culture, après nous avoir retenu pendant plusieurs jours le manuscrit, nous adressa un pli précisant que l’on pouvait dégager simplement quelques informations à l’usage des écoles maternelles.
Nous avions un défi à relever : nous avons décidé de vendre la future brochure par souscription. Nous nous sommes transformés en voyageurs de commerce et nous sommes allés démarcher auprès nos concitoyens, madame Ricca visita chaque habitant de la rue des Remparts… La réussite dépassa nos espérances : nous avions vendu sept cents exemplaires, l’impression pouvait se réaliser !
Raymond Chabert
(1)Source : "Les Études Sorguaises" – première publication – "Sorgues au temps de la Révolution" – avant-propos – 1989