
Compte rendu de la réunion du mercredi 11 janvier 2012
Présents : Odette Lagrèze, Raymond Chabert, Jean Spinardi, Olivier de Villèle, Monique Bélanger.
Ordre du jour : Philo-Sorgues, Polar, Conférence du 4 mai, Infos de Pierre Daum, Cotisation, Prochaine réunion.
Société littéraire de Sorgues fondée le 1 avril 1832 par Jean Joseph Ducrès
Vendredi soir 6 janvier, la Société Littéraire réunissait ses amis à la salle Versepuy pour une veillée, comme jadis, qui devait se terminer par le partage de la galette des Rois. Après une dégustation apéritive magnifiquement préparée, comme d’habitude, par notre trésorière, vint le temps des échanges. Littéraires partiellement puisque furent lus des textes de Victor Hugo, Echenoz et quelques autres. Spontanés aussi en évoquant des souvenirs du passé sorguais : le mainate du grainetier, les vagabondages de la statue de St-Marc ou de la fontaine de la place de la République. Ambiance de convivialité empreinte d’une grande amitié.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88
Présents : Odette Lagrèze, Raymond Chabert, Jean Spinardi, Olivier de Villèle, Monique Bélanger. Ordre du jour : Philo-Sorgues, Veillée, Polar, Salles, Pierre Fuster, Cotisation, Prochaine réunion.
- PHILO-SORGUES
- Vendredi le 16 décembre à 19 h à la salle Versepuy. «La philosophie fait son cinéma» avec Pierre Pasquini. Partage facultatif d’un repas tiré du sac à 20h30.
-Vendredi 20 janvier à 19 h à la salle Versepuy. « Dans la vie vaut-il mieux être acteur ou spectateur ? » avec Pierre Pasquini. Partage facultatif d’un repas tiré du sac à 20h30.
Société littéraire de Sorgues
Fondée le 1 avril 1832 par Jean Joseph Ducrès
Compte-rendu de la conférence du vendredi 4 novembre 2011
« L’IMPASSE ISLAMIQUE » par Hamid ZANAZ
Sous l’égide de la SLS, Hamid Zanaz, ancien professeur de philosophie à l’Université d’Alger, s’est fait le brillant apôtre (le terme le fera sourire !) de la laïcisation des pays arabes. Alors que le « printemps arabe » avait fait naître les plus grands espoirs des démocrates, les premiers pas des peuples libérés de la tyrannie théocratique laissent craindre le pire (Tunisie, Libye…).
En effet, les hésitations du monde arabe entre la modernité et la Tradition qu’impose le Coran privent le citoyen des droits universellement reconnus comme les plus élémentaires (liberté de conscience, de pensée, statut d’égalité entre l’homme et la femme… etc). Les responsables des états arabes cherchent à s’assurer la tranquillité en se raccrochant à la « charia », plus ou moins ouvertement, quitte à aggraver le retard politique et culturel hérité des périodes d’asservissement. Seul, le président Bourguiba a décidé que « les traditions doivent s’adapter à la modernité » et a œuvré dans cet esprit.
Les intellectuels occidentaux, pour la plupart, se taisent de peur d’être taxés de racisme, d’islamophobie, condamnés pour incitation au désordre, voire menacés physiquement comme en témoignent des incidents récents. Car, comme l’affirme un proverbe hongrois : « Si tu tiens à recevoir des coups, il suffit de dire la Vérité ».
Adresse courriel :SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES
Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88 Courriel : societe
Présents : Odette Lagrèze, Raymond Chabert, Jean Spinardi, Olivier de Villèle, Monique Bélanger. Ordre du jour : M. Zanaz, Philo-Sorgues, Itinéraire d’un immigré marocain, Activités futures, Lire Ensemble, Cotisation, Prochaine réunion. Hamid Zanaz : Présentera son ouvrage « L’impasse Islamique », vendredi le 4 novembre. Olivier de Villèle se charge d’aller le chercher à la gare.
Le 7 octobre, première soirée de la saison 2011/2012 pour la Société Littéraire
Ce vendredi, la Société Littéraire avait invité madame Micheline Andrieu, qui présenta une conférence sur « les hôtes du château d’If ». Avec sa gentillesse habituelle donna un bref aperçu historique du château d’If . C’était une fortification édifiée sur les ordres du roi François Ier, entre 1527 et 1529, sur un îlot de l’archipel du Frioul.
Puis elle exposa en détail la vie quotidienne de cette forteresse au cours des âges. Avant qu’il y ait eu cet ouvrage, c’est sur cette île que fit escale un bateau portugais qui convoyait de Lisbonne à Rome un rhinocéros indien que Manuel Ier du Portugal offrait au pape Léon X. Cet animal fut le premier rhinocéridé visible en Europe. Il fut immortalisé par Albert Durer sur un bois gravé.
Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, Conseil général de Vaucluse
Le Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, propriété du Conseil général de Vaucluse, s'est engagé, depuis 2011, dans un programme de recherche Indochine de Provence, le silence de la rizière, qui vise à produire de la connaissance historique sur un pan méconnu de l'histoire de notre département : les itinéraires d'exil des Indochinois en Vaucluse de 1939 à 1950.


Dès octobre 1987, à mon initiative, s’était constitué un comité pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française(1).Il était composé des membres suivants : Maryse Bouix, présidente et, par ordre alphabétique des patronymes, Martine Aberlin, Patrick Aberlin, Vincent Borreda, Odette Bracci, Huguette Bywalec, Raymond Chabert, Émilienne Corréard, Pascal Dujardin, Jacqueline et Pierre Eynaud, Mireille Fraysse, Jacqueline Nertz, Yves Poquet, Yvette Ricca, Christiane Roche, Robert Silve. Lucien Mestre, alors animateur permanent de la Maison des Jeunes, planifiait les actions de chacun.
Parmi les participants, certains choisissaient de consulter les documents d’archives municipales et départementales, d’autres faisaient appel à la mémoire véhiculée. La conceptrice de ce livre fut Maryse Bouix, nous lui devons bien des recherches aux archives départementales, la mise en page et la rédaction de nombreux chapitres.
La majorité du groupe n’avait jamais imaginé écrire pour l’histoire et, sans les connaissances de cette universitaire et sa capacité à coordonner les écrits, le résultat obtenu n’aurait pas eu cette qualité de sérieux.
Nous avions obtenu de monsieur Marin, maire de Sorgues, l’assurance d’une aide à la publication. Malheureusement, aux élections municipales de 1989, l’équipe en place fut battue. Nous comprîmes rapidement que nous ne pouvions rien attendre des nouveaux élus, d’autant plus que la personne déléguée à la culture, après nous avoir retenu pendant plusieurs jours le manuscrit, nous adressa un pli précisant que l’on pouvait dégager simplement quelques informations à l’usage des écoles maternelles.
Nous avions un défi à relever : nous avons décidé de vendre la future brochure par souscription. Nous nous sommes transformés en voyageurs de commerce et nous sommes allés démarcher auprès nos concitoyens, madame Ricca visita chaque habitant de la rue des Remparts… La réussite dépassa nos espérances : nous avions vendu sept cents exemplaires, l’impression pouvait se réaliser !
Raymond Chabert
(1)Source : "Les Études Sorguaises" – première publication – "Sorgues au temps de la Révolution" – avant-propos – 1989